Le confinement en 2020 ralentit notre rythme de vie. Qui pensait un jour vivre un confinement mondial imposé par les états en si peu de temps. Probablement personne. Depuis plus de 6 semaines maintenant, nous vivons en Suisse en semi-confinement (quelle chance!). Notre rythme de vie a considérablement ralenti. Ainsi, je constate que cette situation inédite et imposée est vécue très différemment par les personnes qui m’entourent. C’est l’occasion de se poser les bonnes questions.
Il faut agir aussi vite que possible, mais aussi lentement que nécessaire
Alain Berset – 16.04.2020
L’ennui et la solitude
Pour certains, confinement est synonyme d’ennui et de solitude. On se retrouve seul, dans son logement, en télé-travail, en chômage partiel ou complet. Les séances de fitness ou yoga en ligne, ainsi que les “zoom-apéros” se multiplient. Au début, c’est sympa de retrouver les ami-e-s et de boire un verre, ou deux, ou plus (oups j’ai presque fini la bouteille…) en bavardant avec eux. Toutefois, la connexion n’est pas la même en virtuel qu’en réalité. A ce sujet, un ami vivant seul me confiait: “ça fait plus de 6 semaines que je n’ai pas eu de contact physique avec une personne, que je n’ai pas serré la main à un pote, fait la bise à une amie ou pris mes parents dans mes bras”. C’est le moment de se poser de bonnes questions: Pour quelles raisons les contacts réels me manquent? Pour quelles raisons est-ce si difficile de me retrouver seul avec moi-même?
Le sentiment d’étouffer
Pour d’autres, le confinement rime avec sentiment d’étouffer. On se retrouve 24h/24 avec son/sa conjoint/e, ses enfants, ses parents, et c’est l’angoisse qui monte. Les relations à l’origine conflictuelles s’amplifient. La confection de tous les repas (ou presque), l’école à la maison, le télé-travail, en plus des tâches ménagères habituelles, couplées à la peur de perdre son travail, de faire faillite ou de manquer d’argent pour les prochains mois, sont générateurs d’un état d’alerte parfois difficile à gérer. Dans cette situation aussi, on peut se demander: Comment prendre de la distance avec ce que je ne maîtrise pas? Qu’est-ce qui fait que les contacts et échanges avec mes proches sont si pesants pour moi? Que me faudrait-il pour être plus épanoui dans cet environnement? Un outil rapide et efficace à mettre en place que je conseille à mes proches, c’est la méditation en pleine conscience.
L’optimisme à tout épreuve
A l’inverse, il arrive que des individus vivent le confinement avec calme, sérénité et introspection. Cette période est l’occasion de se retrouver, d’apprendre à mieux se connaître, se reconnecter à soi-même et ses besoins, prendre le temps. Là aussi, on peut se poser des questions importantes: lors de la fin du confinement, qu’est-ce qui me conviendra encore, qu’est-ce qui ne me conviendra plus ou partiellement? De quelle manière puis-je entreprendre les changements indispensables à mon équilibre?
Et vous? Vous le vivez comment ce confinement? Avez-vous pris le temps de vous poser les bonnes questions? Laissez-moi un message dans les commentaires!